Départ le 8 juillet pour Marseillan-Plage :? …. Ce n’est pas que la mer soit ma « tasse de thé », mais comme le grand fils ne suit plus ses parents pour les vacances, me voila maintenant à un contre deux pour ce qui est du choix de la destination. Et évidement, ces dames préfèrent la mer à la montagne ! Ainsi soit-il ; je trouverai bien un moment pour m’éclipser vers des lieux qui me correspondent mieux …
Heureusement le camping est sympa, pas trop grand (environ 100 emplacements) et bien ombragé. Quelques parties de pétanque et apéros mémorables seront au programme …
Quoi qu’il en soit, le mardi vers 10H00, je laisse mes compagnes à leur baignade bronzage, baignade bronzage, …. baignade bronzage …..etc… etc…, et me voila parti pour un court séjour en solitaire.
Ma destination… ? La haute vallée de la Têt, magnifique cours d’eau qui prend sa source dans les Pyrénées au pied du Pic Carlit (Puig Carlit 2921m), et descend ensuite jusqu’à la Méditerranée.
Mon but étant de pêcher la truite sur la Têt, entre Mont-Louis et le Lac des Bouillouses (Alt. 2016m). Je me prévoie aussi la demi journée du mercredi matin pour aller pêcher les lacs d’altitude (Alt. entre 2100 et 2300m)…
Attention cependant, si l’aventure vous tente ; sur les 12 lacs principaux d’altitude, la pêche n’est ouverte que les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés. De plus, 1 lac reste en réserve totale, 2 sont uniquement ouverts en « No-Kill » à la mouche fouettée, et la pêche aux appâts naturels n’est autorisée que sur une partie des autres lacs (et cette répartition change chaque année). A noter aussi, que tous les tributaires (ruisseaux reliant les lacs) sont totalement interdits à la pêche !
Je monte ma vieille canadienne au camping du « Plat de Barrés ». Il s’agit d’un camping « 1 étoile » presque absolument sous les pins et sapins, et situé au début de la route des Bouillouses, juste avant le départ des navettes qui permettent aux touristes d’accéder au site d’altitude.
Quand au sourire de la jeune hôtesse qui m’a accueilli……
Précisons aussi, pour les courageux (et les pêcheurs entre autre), que l’acces au site d’altitude peut se faire avec sa voiture personnelle, mais obligatoirement avant 7H00 du matin (la route est fermée à la circulation de 7H00 à 20H00) ; la descente devant obligatoirement se faire en convoi, derrière une navette… Il y en a une qui descend toute les 20 minutes.
A peine installé, je ne peux m’empêcher de lancer ma cuiller dans le cours d’eau et 2 truitelles se feront prendre avant même que j’aille me faire enregistrer à la réception ; on ne pouvait mieux commencer un séjour.
Que dire de la beauté du site… ? C’est tout simplement merveilleux, et les clichés que je vous poste en sont la preuve, même si je ne suis pas un pro de l’appareil photo.
Le calme, la nature, l’air frais, les couleurs, le chant des oiseaux, le bruit des chutes d’eau…. Et les truites, bien entendu.
La Têt est un ruisseau magnifique, tantôt calme ou torrentueux, sinuant entre les prairie sauvages ou les flancs abrupts des montagnes. Les truites y sont comme « des poissons dans l’eau », soit cachées dans les caves abritées sous les berges, soit prés des rochers ou troncs effondrés qui suivent le cours.
Il est des endroits ou l'on peut se demander comment elles font pour rester en place à attendre leur proie, tellement la force et la sauvagerie des remous est violente ; pourtant elles sont là aussi.
Dans les parties plus calmes, elles sont aussi présentes ; immobiles et « collées » sur le fond sableux, pratiquement invisible si elles ne bougent pas. Dans ces situations elles semblent surgir de nulle part, lorsqu’elles attaquent le leurre.
En 2 jour sur place, le constat est évident : Je ne suis pas "pêcheur de lac" ! Seulement 3 truites prises en lac en une demi journée, et je préfère de loin les parcours le long des cours d’eau à la monotonie des berges d’un lac. Mais il est vrai que ces lieux valent tout de même la ballade.
Par contre, le nombre de mes prises sur la Têt, dépasse de loin les 20 ou 25 truites…. Petit « bémol » cependant, car beaucoup de truites n’atteignaient pas la maille, et la plus grosse que j’ai pris faisait un petit 25 cm… Comme de toute façons, je n’avais rien pour cuisiner ni l'intention d'en consommer, toutes sont reparties à l’eau (certaines même, n’en sont pas sortie ; je les ai décroché dans l’eau lorsque ce fut possible. Mais il fallait bien aussi que je fasse quelques photos).
Si je le pouvait, j’y retournerai dés demain…
A+ amigos...